J’entends de plus en plus souvent cette expression qui qualifie celles et ceux qui entreprennent seul(e)s, sans salariés, sans associés. Quelle réalité se cache derrière ce mot, Solopreneur ?
Nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus vouloir être salarié.e, dans un contexte d’entreprise en mutation. De plus en plus nombreux à vouloir nous accomplir, nous réaliser, dans une activité qui nous correspond et dans laquelle nous trouverons épanouissement, dépassement de soi et liberté. Mais ce choix implique également une certaine solitude, pas toujours facile à vivre.
« Personne à part…soi-même »
Liberté chérie
Au-delà des libertés qu’il procure (liberté d’horaire, de lieu, de choix de ses collaborations ou associations), il oblige à faire face à soi-même et … à assumer ! Car cette liberté implique également de grandes responsabilités. Personne derrière qui se cacher. Personne à qui reprocher ses échecs, ses mauvaises décisions, ses procrastinations, ses manques de jugement. Personne à part…soi-même.
Out la mauvaise foi car, au détour, c’est l’échec qui guette. On se lance, billes en tête, certain de sa réussite et pas toujours conscient de la hauteur des défis qui nous attendent.
« Tout entrepreneur qui se lance rêve,
même s’il ne l’avoue pas toujours, de bâtir un empire »
Grain de folie
Une certaine forme d’inconscience, je pense, qu’on peut aussi qualifier d’excès d’enthousiasme (ce fût mon cas). Mais après tout, sans ce petit grain de folie, nous lancerions nous ? Sans la conviction au départ que nous sommes faits de l’étoffe des millionnaires visionnaires nous lèverions-nous pour entreprendre ? Je reste persuadée que tout entrepreneur qui se lance rêve, même s’il ne l’avoue pas toujours, de bâtir un empire.
Et tant mieux …
Il faut viser la lune pour, au pire, atterrir dans les étoiles … et c’est déjà pas mal. Solopreneur rime bien avec Solorêveur, je trouve.
Après ?
On remet un peu les pieds sur terre pour réussir à incarner, à faire voir le jour à sa vision. C’est vraiment là que commence le chemin du développement personnel. On apprend à se connaître, à développer des capacités qu’on ne se soupçonnait pas. On s’improvise comptable, commercial(e), vendeur(se), négociateur(trice), chef(fe) d’orchestre, organisateur(trice) et j’en passe. On se découvre résilient(e), fort(e), tenace, téméraire, insolent(e), parfois arrogant(e). Et souvent, seul(e) contre tous, on doute, on pleure, on regrette mais on ne lâche rien !
« Incarner sa vision: c’est vraiment là que commence le chemin de développement personnel »
Oui, être solopreneur, c’est être SEUL(e) au départ et, en chemin, se rencontrer, faire ou refaire connaissance avec qui on est vraiment. Se retrouver, se découvrir, se faire grandir et réaliser qu’en fait, seul(e), on ne l’est jamais vraiment et surtout, on ne l’a jamais été. Que là, au fond, attendait, tapie dans l’ombre, la meilleure version de nous-mêmes, un être qui attendait juste qu’on le laisse exploser au grand jour afin qu’enfin, on lui porte de l’Amour.
Arielle LEMONY
Coach certifiée, sophrocoach, conférencière,
solopreneuse, amoureuse de moi-même (enfin)
Je m’adresse aux femmes (manager, professions libérales, chef d’entreprises) qui aujourd’hui vivent une situation professionnelle qui ne correspond plus ou pas à leurs attentes, où elles se sentent frustrées, limitées, brimées.
Je les accompagne dans leur réflexion afin de définir, quelles sont leurs aspirations profondes, leur mission de vie, et bâtir une entreprise qui leur ressemble, où elles pourront s’épanouir et exprimer pleinement qui elles sont.
Rendez-vous tous les 15 du mois, sur Osez,CAPITAINEs.