Je peux vous dire que c’est bien plus complexe qu’il n’y paraît, être soi. En cause, la question au cœur de cette préoccupation: « Qui suis-je ? »
Le premier réflexe sera de répondre en mettant en avant ce que nous renvoyons à l’autre, à la société. Je suis une femme ou un homme, de tel âge, marié.e ou pas, avec ou sans enfants. Et d’ajouter la fonction ou l’emploi que l’on occupe et depuis combien d’années. D’autres préciseront leurs origines.
Mais est-ce vraiment tout cela qui nous qualifie, qui fait de nous ce que nous sommes ?
Qui suis-je ?
Ne suis -je simplement qu’une femme de 47 ans, en couple, maman, coach de vie ? Non, je ne suis pas que cela. Celle que je suis ne peut être réduite à quelques adjectifs, à une situation ou à un titre. Je suis bien plus complexe et plurielle. Je suis bien plus riche de toutes mes expériences de vie, de mon éducation, de mes liens familiaux et amicaux, de mes origines et de mes rencontres. Et au-delà de tout cela, celle que je suis aujourd’hui n’a rien à voir avec celle que j’étais il y a un an, cinq ans ou dix ans, ni avec celle que je serai dans vingt ans.
« Celle que je suis aujourd’hui n’a rien à voir avec celle que j’étais il y a un an, cinq ans ou dix ans, ni avec celle que je serai dans vingt ans ».
Nous sommes souvent réduit.e.s, par les autres, par la société, par nous-même également, à ce que l’on veut bien voir de nous, à ce qui les rassurent et ne les sort pas de leur zone de confort. L’autre préfère voir ce qui ne menace pas sa sécurité ou les règles établies. Et tant pis – ou tant mieux – car c’est ce qui nous permet d’avoir des interactions sociales, de « fonctionner » ensemble.
Le plus important est de savoir qui on est. Non pas pour impressionner ou séduire les autres mais pour soi.
Mieux se connaître…
Mieux se connaître me semble donc fondamental.
Pour apprendre à se respecter, à vivre en accord avec ses valeurs et écouter ses besoins.
Mieux se connaître pour avancer de façon plus sereine, en faisant la part entre le regard que l’autre porte sur soi et ce que l’on est au plus profond de soi.
Mieux se connaître pour comprendre que le plus important est d’être en harmonie intérieure, c’est-à-dire conscient de qui l’on est, détaché.e du jugement d’autrui et des injections sociétales. S’autoriser à être soi et personne d’autre. S’accorder aussi le droit de changer si cela semble bénéfique.
Accepter en somme d’être unique et parfaitement imparfait.
Arielle LEMONY
Tout simplement moi
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