« A l’air du numérique, il devient plus qu’important de se rencontrer vraiment, de ne pas oublier à quel point les relations sont importantes. Il est indispensable de prendre soin de nos relations. Il y a moi, il y a l’autre et il y a la relation : nous ne devons négliger aucun des trois et prendre soin des trois à la fois. La relation est comme une plante qui a besoin d’attention, d’eau et de lumière ».
« Toute rencontre nous parle de nous-mêmes. De ce que nous connaissons de nous mais surtout de ce que nous ignorons ».
Bonjour, Géraldyne. C’est par l’un de vos ouvrages, La force de la rencontre, que j’ai découvert votre engagement. Ce qui a retenu mon attention, c’est la magie qui le traverse. Une magie dans la rencontre, dont vous parlez avec une grande liberté. Ne craignez-vous pas d’être taxée de rêveuse, d’utopiste ?
Je dois bien vous avouer que je n’ai jamais été qualifiée d’utopiste. Quant à rêveuse, cela ne me dérangerait absolument pas car le monde a toujours avancé grâce notamment aux poètes, aux rêveurs et aux créateurs. Les êtres différents sont les génies discrets qui, à travers les siècles, ont toujours donné une impulsion à notre évolution de conscience.
Pour répondre plus précisément à votre question, si la magie est présente dans mon livre, c’est surtout parce qu’il parle aux cœurs des lecteurs. Il parle de la vie elle-même qui est un mouvement constant nous emportant d’un rivage à un autre, d’une rencontre à une autre. J’ai voulu explorer le phénomène de la rencontre : celle qui nous réveille, celle qui nous révèle, celle qui nous enseigne. Nous avons tous fait des rencontres bouleversantes qui nous ont appris sur nous-mêmes.
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