Une année parfaite est une année dont on ne retient que l’essentiel : il n’est jamais aussi éloigné qu’on imagine. L’essentiel est là où l’on choisit de porter son regard.

Une année parfaite est une année durant laquelle on décide de regarder ce qui beau, de voir ce qui l’est moins, chaque fois avec un regard compatissant. Une année parfaite est une année de partage de tout, de rien, de ce que l’on a, de ce que l’on croit avoir, de ce temps qui semble manquer, d’un sourire qui ne coûte finalement pas grand chose, d’un coup de fil, soyons fous.
Une année parfaite est une succession de journées, certaines emplies de grâces, certaines vides de sens, certaines tristes à pleurer, certaines riches à en perdre pied. Une année parfaite est celle durant laquelle on accepte les coups de mou, les coups durs, les mauvais coups, les coups du sort. On accepte la tristesse, la douleur, la joie, la réussite, le bonheur, l’amour lorsqu’il frappe à la porte. Une année parfaite est ponctuée de fiertés, d’orgueils, de peurs, d’aigreurs, de patiences, de courages.

Une année parfaite est une succession de journées, certaines emplies de grâces, certaines vides de sens, certains tristes à pleurer, certaines riches à en perdre pied.
Une année parfaite est celle où l’on accepte les coups de mou, les coups durs, les mauvais coups, les coups tout court.

Un année parfaite est celle durant laquelle on se réjouit pleinement des petites et des grandes victoires, des petits et des grands bonheurs, des petites et des grandes contributions, des petits et des grands moments. Une année parfaite est, en somme, un année durant laquelle on conserve les yeux aussi grands ouverts que le cœur.

Voilà ce que je nous souhaite à toutes et tous : une (nouvelle) année parfaite.