Cette Journée du #8mars est, en soi, une victoire: une victoire sur les habitudes les plus mauvaises, celles contre lesquelles les luttes et le dialogue sont engagés. Pour la place, les places qu’ont gagnées les Femmes, le droit de se dire, de s’inventer, se réinventer, se rencontrer, de tirer le bilan d’une année écoulée, des années passées, avancées et reculs de leur condition, de leurs expressions, de leurs volonté, pour l’année à venir et toutes celles qui viendront.
Ce #8mars représente également l’ultime étape d’un Tour du monde des Amazones. Il s’achève avec Alexandra Harnais, Amazone Martinique, initiatrice du Projet Amazones.
La beauté est tellement plus que ce à quoi on la résume, ont-elles répété. Elle est amour, de soi pour commencer, ont-elles précisé. Elle est force. Elle est foi. Elle est ambition. Elle est ambitieuse.
À chacune sa zone !
À ma zone.
Amazone…
Bonjour Alexandra. Peux-tu donc nous raconter les débuts du Projet Amazones, celui dont il est question depuis tantôt, celui qui mêle art et sensibilisation, sensibilités, celui que tu as initié il y a quelques années ?
Amazones part de la volonté, en 2016, de donner une voix, des voix aux femmes touchées par le cancer. J’ai toujours cru dans le caractère magique de l’art pour cela. Disposant d’un bon réseau d’artistes-photographes, le Projet a permis l’émergence de la parole de femmes, malades ou l’ayant été, dans l’espace public, avec l’exposition « Amazones, du cancer à l’œuvre » en 2017 en Martinique qui a beaucoup plu.

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